Édition du mercredi 15 janvier 2014
Près de 10 millions de nouveaux Français en 30 ans, la moitié dans les grandes villes
Entre 1982 et 2011, la France a gagné 9,4 millions d’habitants, dont la moitié à Paris ou dans les treize plus grandes villes de France, selon l’Insee qui a publié aujourd’hui les derniers chiffres de la démographie du pays.
De manière générale, la population a augmenté essentiellement dans les villes, et dans leurs couronnes péri-urbaines. L’aire urbaine de Paris, qui concentre 12,3 millions d’habitants, soit un Français sur cinq, a contribué pour 20 % à la hausse de la population. Les aires urbaines des treize plus grandes villes de France comptent quant à elles pour 30 % de cette hausse. Parmi les agglomérations les plus dynamiques : Toulouse, Nantes, Rennes, Montpellier et Bordeaux.
« Dans toutes ces grandes aires, les communes de la couronne périurbaine sont toujours plus dynamiques que l’agglomération elle-même ». Elles s’étendent souvent loin du centre : 30 kilomètres autour de Nantes, Rennes ou Montpellier, 50 kilomètres autour de Bordeaux, Toulouse ou Lyon.
Dans les agglomérations moins dynamiques, c’est la même chose : si dans leur ensemble, elles gagnent des habitants, la ville-centre en perd au profit de sa petite ou grande banlieue. Selon l’Insee, elles « souffrent des défauts inhérents à la centralité : coût ou inadaptation du logement, manque d’espaces verts, embouteillages », alors qu’elles n’offrent pas forcément autant d’emplois ou de formations que les grandes villes dynamiques.
Côté campagne, l’exode rural est terminé : les communes rurales n’ont globalement pas perdu de population depuis trente ans. En revanche, celles qui se trouvent à proximité des villes en gagnent. « Leur croissance est forte autour des agglomérations, et surtout entre ces dernières : le long des axes routiers Paris-Tours, le long de la Garonne, entre Toulouse et Montpellier, sur toute la vallée du Rhône », affirme l’Insee.
Les territoires éloignés de toute agglomération perdent toutefois « souvent » de la population, notamment dans les régions en difficulté du Nord-Est ou du Centre.
De manière générale, la croissance de la population – 66 millions de Français en 2011 – s’explique plutôt par le solde naturel (les naissances moins les décès), alors que « l’impact des migrations est moins fort ». Là encore, toutes les régions ne sont pas égales : ainsi, « la dynamique des naissances est plus favorable dans le nord et l’est du pays, ainsi que dans la vallée du Rhône » et les grandes villes.
Le taux de fécondité, lui, baisse légèrement puisqu’il repasse sous la barre des 2 enfants par femme et s’établit à 1,99 en 2013, contre 2,03 en 2010. 810 000 bébés ont vu le jour en France en 2013 ; c’est 11 000 de moins qu’en 2012.
Télécharger l’étude de l’Insee sur la croissance de la population en France de 1982 à 2011.
Télécharger l'étude de l'Insee sur la démographie en 2013.
De manière générale, la population a augmenté essentiellement dans les villes, et dans leurs couronnes péri-urbaines. L’aire urbaine de Paris, qui concentre 12,3 millions d’habitants, soit un Français sur cinq, a contribué pour 20 % à la hausse de la population. Les aires urbaines des treize plus grandes villes de France comptent quant à elles pour 30 % de cette hausse. Parmi les agglomérations les plus dynamiques : Toulouse, Nantes, Rennes, Montpellier et Bordeaux.
« Dans toutes ces grandes aires, les communes de la couronne périurbaine sont toujours plus dynamiques que l’agglomération elle-même ». Elles s’étendent souvent loin du centre : 30 kilomètres autour de Nantes, Rennes ou Montpellier, 50 kilomètres autour de Bordeaux, Toulouse ou Lyon.
Dans les agglomérations moins dynamiques, c’est la même chose : si dans leur ensemble, elles gagnent des habitants, la ville-centre en perd au profit de sa petite ou grande banlieue. Selon l’Insee, elles « souffrent des défauts inhérents à la centralité : coût ou inadaptation du logement, manque d’espaces verts, embouteillages », alors qu’elles n’offrent pas forcément autant d’emplois ou de formations que les grandes villes dynamiques.
Côté campagne, l’exode rural est terminé : les communes rurales n’ont globalement pas perdu de population depuis trente ans. En revanche, celles qui se trouvent à proximité des villes en gagnent. « Leur croissance est forte autour des agglomérations, et surtout entre ces dernières : le long des axes routiers Paris-Tours, le long de la Garonne, entre Toulouse et Montpellier, sur toute la vallée du Rhône », affirme l’Insee.
Les territoires éloignés de toute agglomération perdent toutefois « souvent » de la population, notamment dans les régions en difficulté du Nord-Est ou du Centre.
De manière générale, la croissance de la population – 66 millions de Français en 2011 – s’explique plutôt par le solde naturel (les naissances moins les décès), alors que « l’impact des migrations est moins fort ». Là encore, toutes les régions ne sont pas égales : ainsi, « la dynamique des naissances est plus favorable dans le nord et l’est du pays, ainsi que dans la vallée du Rhône » et les grandes villes.
Le taux de fécondité, lui, baisse légèrement puisqu’il repasse sous la barre des 2 enfants par femme et s’établit à 1,99 en 2013, contre 2,03 en 2010. 810 000 bébés ont vu le jour en France en 2013 ; c’est 11 000 de moins qu’en 2012.
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